lundi 23 mai 2011

Repas resse


Lorsque j'ai dejà bien mangé
et que je fume sur le balcon
j'arrive à croire que l'homme est bon
et que le monde peut changer.

Mais quand j'ai froid, soif ou faim
je ne voit îci plus d'espoir,
et je doute qu'un jour j'aie pu croire
que ces hommes se serrerraient les mains.

Alors, je pense - après le repas -
que, peut-être, si l'on nourrissait
tout le monde, ce monde pourrait changer.

Mais moi, j'ai eu trop sur mon plat
et, le ventre plein, je ne veux pas
penser au monde... et pars me reposer.




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